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Participants : Aurélien, JP, Jimmy et Johan

Entrée dans la grotte vers 16h30
Sortie vers 19h30

Un beau jour de novembre vers 16h00, entre deux averses, une équipe de spéléos se prépare pour aller sonder les profondeurs mystérieuses du lac terminal de la Grotte de Balerne et ramener, photos à l'appui, des preuves de l'existence de l'Ondine du Lac... ou bien n'est-ce là qu'une sortie juste pour le plaisir ?
Après une petite marche d'approche à flan de falaise, l'équipe arrive devant l'entrée de la cavité. S'ensuit une progression sans histoire jusqu'au méandre. A partir de là, Aurélien entre en jeu, équipant ledit méandre pour plus de sécurité. Ne connaissant pas la grotte, j'ai le plaisir de finir l'équipement avec, en prime, la descente dans le puits terminal et l'originalité d'un arrêt au ras de la surface limpide du lac (que l'on aperçoit miroitante depuis la tête de puits...). L'ambiance qui se dégage du lieu est très particulière et le fond de l'air est franchement humide; Aurélien ajoute une corde en parallèle, histoire de profiter du paysage à plusieurs.
Une autre activité est pratiquée durant toute la sortie : la photographie. Dûment équipé du flash à déclenchement synchronisé prêté par Manu, les éclairs crépitent, les cartes mémoire se remplissent (le matériel photo est numérique), et de temps à autre on prend la pose... Le retour est mené rapidement, aiguillonnant mes confrères par un énergique déséquipement. Dernières prises de vue avec la reculée devant nous (sous les étoiles) avant un retour nocturne sur l'étroit chemin. Arrivée à la voiture vers 19h45. Tout le monde est satisfait de cette promenade, malgré un petit hiatus : nous avons ramené à défaut d'Ondine, une harpie qui nous est très familière, tapie dans l'argile : la corvée de nettoyage... Mais ceci est une autre histoire comme disaient les commères du lavoir !

Johan

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Participants : Aurélien, JP, Jimmy, Johan, Solenn et Vout Vout
Responsable sortie, matos : Vout Vout

Entrée dans la grotte vers 9h30
Sortie vers 18h30

Christian nous guide pour une boucle par le Réseau Alain, galerie du Crocodile, Réseau Supérieur et descente sur corde pour un retour dans le Réseau Alain.
Découverte de la BAC pour Solenn et découverte au-delà de la rivière pour Jimmy. Johan, JP et Aurélien découvrent le Réseau Supérieur.
Petite pause gastronomique au traditionnel Relais des 3 Bornes. L'épouse de Christian lui a signalé que cet estaminet était fermé. Pourtant, en plein jour férié, notre table était prête et nous fûmes bien servi.
Quelques explications de Christian au fil de l'eau : l'affluent des carrières de Château-Chalon pollué en son temps au vin jaune (ou plutôt au petit lait), l'accès au Réseau de la Marmite au Bois et l'infranchissable Chaos Alain, terminus du réseau à 2.8 kilomètres de l'entrée.
La suite pour aujourd'hui se trouve en amont du Chaos Alain par la galerie du Crocodile qui débouche dans une salle magnifiquement ornée de concrétions et de cristaux dans les gours. L'un des plus beaux joyaux de la Borne aux Cassots.
Christian nous invite à visiter la galerie sous le Crocodile, galerie assez large et haute, dont les parois cupulées ont mémorisé le travail de l'eau. Le terminus, chaos instable, mériterait d'être forcé à l'aide d'explosifs.
Au-delà de la salle concrétionnée, nous découvrons le Réseau Supérieur avec des plafonds de grande hauteur. J'éclaire la voûte de l'un des passages clés car Christian veut être certain qu'il n'existe pas un autre réseau supérieur. En effet, à cet endroit, nous tournons à presque 180° pour poursuivre notre périple.
Au sol, l'une de ces bornes kilométriques que les " découvreurs du GSJ " avaient scellées pour avoir des repères topographiques.
Nous arrivons aux Piscines : séance pratique d'oppo. Solenn peu familiarisée avec cette technique typiquement spéléologique décide de se mettre à l'eau et chacun passe comme il peut en essayant de ne pas prendre un bain glacé.
Nous traversons un immense gour asséché avec de curieuses formations cristallisées (dents de cochon acérées) sur son pourtour. Nous voici au bas d'une coulée stalagmitique qu'il faut escalader à l'aide d'une corde. En haut de cette coulée, un passage sélectif en chatière où l'on doit se présenter tête nue pour pouvoir continuer. Encore une piscine glaciale et nous parvenons au terminus du Réseau Supérieur qui débouche environ 15 mètres plus bas dans le Réseau Alain.
Christian équipe ce passage. Chacun passe sans problème. Déséquipement avec la technique de la corde en rappel.
Retour avec la fatigue dans les jambes. Rencontre avec des spéléos parisiens dans le Réseau Alain. Halte dans la Salle à Manger. Les acétos cèdent souvent la place aux leds. Déséquipement de la Vire. Sortie dans la nuit et sous la pluie avec la hâte de remettre des habits chauds et d'aller prendre une bonne douche.

JP

Lassés des photos ratées avec des goutellettes ou un nuage blanc au premier plan ?

Aurélien a trouvé la solution le 11 Novembre 2006 ! Cette technique va révolutionner la prise de vues souterraines.
Malgré une technicité avancée, Aurélien a bien voulu nous livrer son secret : il suffit d'avancer (sans tomber sinon la photo ne pourra jamais être prise !) tout en prenant la photo ! Simplissime n'est-ce pas ?
Aurélien

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Participants : Aurélien, JP, Jimmy, Johan et Solenn
Responsable sortie, matos : Johan

Coordonnées GPS de l'inventaire : X=855,25 Y=186,74 Z=575
Coordonnées de mon GPS : X=855,25 Y=186,82 Z=610

Entrée dans le gouffre vers 10h30
Sortie du gouffre vers 14h30

Après une vaine recherche au GPS (erreur d'environ 100 mètres de distance entre les coordonnées de l'inventaire et celles réellement pointées sur le terrain), la gueule béante du gouffre est retrouvée par Johan, dans la pente boisée.
Aurélien équipe avec un premier fractionnement décalé après 2 ou 3 mètres de descente puis un plein pot pour atterrir 20 mètres plus bas sur le cône d'éboulis.
Solenn et Jimmy goûtent aux frissons d'une vraie verticale et maîtrisent avec aisance leur descente, sous les yeux vigilants de Johan et JP.
Je ferme la marche. Loin d'effectuer une démonstration de la " descente comme un coulis de framboise ", je suis chahuté par un becquet rocheux malencontreusement placé sur une trajectoire qui m'avait pourtant semblée être idéale…
Court cheminement jusqu'au 2° puits de 9 mètres. Aurélien équipe avec main courante sur amarrage naturel (vive les stalagmites !) et Y sur la paroi opposée du puits. S'en suit un exercice technique intéressant pour pouvoir installer le descendeur sur la corde sans excès d'acrobaties.
Descente le long d'une coulée de calcite et atterrissage dans des petits gours.
Le volume de la dernière salle est impressionnant.
Pique nique tiré du kit avec dégustation d'un écureuil (il s'agit d'un gâteau aux noisettes !) et boissons chaudes.
Lors de la remontée Johan déséquipe.

En conclusion :

De bonnes sensations pour Jimmy et Solenn qui se sont montrés à leur aise pour cette première expérience du plein vide (le travail à l'entraînement porte ses fruits) ; très bonne organisation de la part de Johan et bon esprit d'équipe.
En plus, on sort presque propre, de bonne heure et de bonne humeur sous le soleil.

JP

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