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Participants : Johan, JP, Jimmy

Début de la promenade à 11H, détour par la Mare au Chêne, à Château-Chalon, afin de réaliser une mesure du débit de la source, dans la perspective d'une future coloration.
Nous allons ensuite au gouffre des Griffes sur la commune de la Châtelaine. Nul besoin de GPS car Johan connaissait déjà ce gouffre. JP et moi allons le découvrir.
Casse croûte à l'entrée du gouffre et début de la descente vers 14H.
Johan équipe les quatre puits successifs : P8, P11, P18 et P4. Nous descendons ainsi sans difficulté jusqu à -50 mètres. Les puits s'enchaînent agréablement et offrent un terrain propice pour s'entraîner à équiper. Après le P11, une lucarne nous conduit au pied du P18, plus étroit et méandriforme au départ et s'élargissant à sa base. Une étroiture mène au pied du P4, terminus de notre visite. JP explore le méandre étroit jusqu'au premier ressaut.

Au pied des 2 derniers puits nous trouvons une multitude de minuscules cavernicoles et nous entamons une séance photo. Sur du guano, des collemboles dépigmentés et quelques diploures. Sur les parois, des opilions et un diplopode dépigmenté. A la base du 3° puits, un acarien Oribatidae d'à peine 1 mm est l'objet de toutes les attentions du photographe.
Après avoir réalisé une centaine de photos nous remontons.
JP déséquipe les deux derniers puits et ensuite c'est moi, qui pour la première fois, déséquipe les autres puits : ce n'est pas une partie de plaisir.
Nous ressortons à 19H : il fait nuit et froid.

Jimmy
(annotations biospéléo de JP)

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Participants : Aurélien, Jimmy, Johan et Solenn

Arrivée aux alentours de 13h30 à Reithouse devant le gouffre de " Sur les Teppes ". (Faut bien lui donner un nom !) Ce gouffre nous a été indiqué par Patrick Bénier une semaine auparavant.
Sortie vers 18h.

Les combi rapidement enfilées et le matériel pris, on laisse Johan commencer l'équipement du gouffre pendant qu'Aurélien nous explique le fonctionnement du GPS. Puis nous partons faire un peu de repérage, Aurélien m'explique en quelque mots comment se servir d'une carte (mieux vaut tard que jamais...) et comment faire coïncider les données de la carte, du GPS et ce qu'on a sous les yeux (d'ailleurs ce sera sûrement tout à revoir si je veux arriver à me repérer toute seule un jour !). Nous nous rendons finalement compte que nous ne sommes pas sur le chemin que nous pensions, nous vérifions avec le GPS puis faisons demi-tour pour retourner au gouffre et noter ses coordonnées.
Johan a déjà presque planté le premier spit. Jimmy, Aurélien et moi faisons un rapide tour des environs à la recherche de cheminées éventuelles : rien. Aurélien nous explique exactement comment se plante un spit et comment ça se compose. Johan a entamé l'installation du deuxième spit et Aurélien prend le relais. Troisième spit, je descends jusqu'au premier amarrage pour voir un peu à quoi ressemble ce gouffre, puis c'est au tour de Jimmy qui peut descendre un peu plus loin. Johan rejoint Aurélien, Jimmy et moi décidons d'aller nous changer (il faut avouer qu'on n'a pas beaucoup bougé de tout l'après-midi ne pouvant aider Aurélien et Johan à équiper, et on commence à vraiment avoir froid). Quatrième et cinquième spit, à peine 1/4 d'heure après nous être changés Aurélien finit d'équiper ! Il descend alors avec Johan.
Quelques regrets de ne pas les avoir accompagné naissent en les entendants au fond du gouffre, mais vraiment pas le courage de se rééquiper... et puis il nous faudra revenir pour faire la topo donc ce sera le moment de se rattraper ! Je laisse la place à Aurélien...

Solenn

Les 5 spits sont plantés, à nous le fond du gouffre ! Moi et Johan nous retrouvons sur le talus d'éboulis et explorons rapidement la cavité vu que nos 2 collègues se sont changés en surface. Nous pouvons en dire ceci :
Pour ce qui est de la morphologie, l'entrée n'est pas très engageante car elle forme une petite doline terreuse en surface donnant sur quelques gros blocs coincés qui laissent un passage assez étroit.
Mais heureusement juste après ces blocs, la cavité s'élargie notablement. Pour notre plus grand bonheur, les parois sont recouvertes d'une fine couche d'argile liquide (~5 mm d'épaisseur) qui nous manifeste dès les premiers coups de massette un attachement indescriptible. A environ 5 m de la surface, le gouffre s'élargit formant un ensemble de puits parallèles plus ou moins contigus.
Ce gouffre est composé en réalité d'un puits unique estimé à 25 m de profondeur avec, à son aplomb, un petit talus d'éboulis et de terre. De part et d'autre de l'éboulis, le sol descend de quelques mètres. D'un côté, de gros cailloux relativement propres laissent présager une désobstruction aisée. De l'autre et après un passage bas, une belle cheminée (~10 m) est visible avec une faible arrivée d'eau qui se perd dans une vasque 2 m plus loin.
Des zones argileuses sont présentes par endroits, griffées probablement par des chiens tombés au fond du gouffre. D'ailleurs, leurs ossements ont été repérés dans un coin.
Une étroite galerie non explorée se développe perpendiculairement à l'ensemble puits-cheminées.

Bilan de l'après-midi :

  • découverte du GPS pour Jimmy et Solenn : explications diverses sur son fonctionnement, sa fiabilité.
  • repérage conjoint GPS - carte topographique - terrain : les indices à chercher dans le paysage, sens des courbes de niveaux sur la carte topo, système de coordonnées Lambert II étendu.
  • pointage de la cavité à l'aide du GPS et positionnement sur la carte.
  • explications sur le spit et son plantage.
Aurélien

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