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Participants : Aurélien, JP, Jimmy, Pascal, Solenn

Arrivée vers 10h30, sortie du gouffre vers 17h30.

Première sortie spéléo en dehors des frontières jurassiennes pour moi.
Aurélien et Pascal équipent et déséquipent. Départ sur une pente d'environ 10m, puis P30. Nous arrivons dans une grande salle en pente, assez jolie avec de nombreuses stalactites et des stalagmites en piles d'assiettes. Nous continuons la progression, il est 12h30 nous nous arrêtons dans la salle du Réveillon.
On redémarre, progression dans les éboulis de la salle du Réveillon et franchissement d'un ressaut de 5m qu'il est possible de passer sans ou avec une corde ce que tout le monde fait sauf Aurélien et moi qui prenons un autre chemin. Passage dans la salle des Dolois puis P15 à côté d'une belle cascade qui donne dans la salle du Carrefour où il faut prendre un diverticule en rive droite pour accéder à la suite de la cavité. Nous passons un ressaut de 5m en rappel pour garder de la corde en prévision du P12 d'accès au collecteur.
Long passage en opposition (du moins il m'a paru long) dans la galerie des Chinois où je ne suis vraiment pas à l'aise, Aurélien est obligé de me guider à presque chaque pas. Je suis tellement lente que nous tombons finalement sur le reste du groupe qui a fait demi-tour en raison d'une voûte mouillante infranchissable un peu plus loin. Demi tour général donc (le passage en opposition ne se passe pas mieux pour moi qu'à l'aller).
Arrivés au ressaut, je préfère éviter la corde et prendre l'autre chemin, résultat : Aurélien et moi nous perdons quelque minutes, il ne nous avait pas semblé y avoir autant de passages à l'aller ! Nous retrouvons les autres, nouvel arrêt à la salle du Réveillon pour se restaurer.
Remontée tranquille de la salle en pente et du P30. Passage à priori un peu compliqué pour tout le monde de la vire car il n'y a pas de prises pour les pieds… Avant de ressortir, Aurélien et Pascal en profitent pour visiter une galerie en diaclase descendante haute d'une vingtaine de mètres, accessible depuis la base du puits d'entrée : la galerie du Chien.
Je m'écroule enfin dans la voiture pendant que les autres vont voir l'entrée du gouffre des Biefs Boussets, autre cavité du réseau du Verneau située à quelques centaines de mètres de là.

Sortie assez difficile pour moi, la technique d'opposition n'est vraiment pas mon point fort et je manque d'endurance... Heureusement que mes coéquipiers étaient là pour me faire avancer ! Jolie sortie malgré tout.

Solenn
(précisions toponymiques d'Aurélien)

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Participants : Aurélien, JP, Jimmy, Johan, Pascal

Entrée dans le gouffre vers 17H30
Sortie du gouffre vers 00H30

Départ de l'équipe 1 côté lésine Gruyère avec Johan, JP et Pascal.
L'équipe 2 avec Aurélien et Jimmy part dans l'aven des Surprises.

Equipe 1 :
Premier piège dès le départ avec une chatière sur la gauche en bas du P7 avant de rejoindre un ressaut de 4 mètres difficile à escalader.
Johan réussit un passage en force et équipe ce passage délicat.
Je prends le relais pour équiper une vire qui permet de contourner un puits de … 49 mètres.
A cet endroit plusieurs lucarnes offrent à la cavité une ressemblance avec un … gruyère.
Johan poursuit l'équipement au-dessus d'un puits de 14 mètres et les questions se posent sur la suite de l'aventure. Ne sommes-nous pas descendus trop bas puisque Johan arrive en bout de corde et… çà continue.
Nous appelons en vain l'équipe 2.
Pascal fait le chemin en marche arrière pour aller chercher une corde supplémentaire.
Au moment où Pascal revient, Johan a pu établir le contact à la voix avec l'équipe 2.
Le " toboggan " est équipé et la jonction est réalisée au-dessus d'un puits, sur un passage en vire.
Aurélien et Jimmy, glaiseux à souhait, nous expliquent les difficultés pour trouver leur chemin dans les multiples galeries et chatières de ce labyrinthe ludique.
Nous entamons la remontée avec, après le P11, une redoutable épreuve, la fameuse chatière verticale. C'est à ce moment que je me souviens des propos de Vout Vout : " choisis la bonne équipe car la chatière est très pénible à la remontée ". Il ne croyait pas si bien dire !
Encombré du kit, et en dépit d'une
clé de 13 sur mesure et dernier cri, me voici partis pour déséquiper le puits et le ressaut avant la chatière.
La corde hélas se coince irrémédiablement 6 mètres en dessous et je décide calmement de redescendre en " perroquet ". Johan et Pascal se posent des questions sur le retard et s'inquiètent de ma progression. Dans le ressaut de plus en plus étroit, il me faut choisir entre le kit ou ma corpulente personne. Le kit est poussé tant bien que mal devant moi tandis que je progresse péniblement à l'égyptienne et sans fanfaronnades pharaonesques.
J'arrive enfin à l'aplomb de la chatière, je tends le sac au-dessus de ma tête et je passe mes bras d'abord afin de me faire tracter vers l'extérieur par Pascal et Johan. Ils parviennent à me sortir de ce cauchemar.
La suite consiste en un passage en vire avant de se retrouver à l'aplomb du P14 qui mène vers la sortie, sous les étoiles et sous les projecteurs.

Le contexte est idéal pour " bouffer de la corde " et pour apprendre l'équipement. La cavité est agréable avec de belles galeries, des concrétions, des rhinolophes et des murins.

JP

Equipe 2 :
Après avoir observé JP (ré)apprendre le nœud de chaise du départ de main courante de l'équipe 1, je me dirige vers l'aven des Surprises et part en quête d'un rondin de bois pour réaliser une tête de puits confortable. Après quelques centaines de mètres parcourus dans le lapiaz sans me tordre les pieds, je découvre l'objet de mes recherches. En effet, beaucoup de bois a été coupé dans le secteur mais aussitôt évacué, heureusement pour moi quelques gros rondins à fendre sont restés surplace.
De retour à l'orifice, j'équipe la main courante et Jimmy me rejoint bientôt. En bas du puits d'entrée, je commence à découvrir la cavité et tiens, une corde ! C'est le puits d'entrée : je tourne déjà en rond, ça va être coton cette traversée !
Je m'engage alors dans un passage bas, une espèce de ressaut glaiseux à souhait et équipe allègrement une main courante d'une dizaine de mètres et un puits qui semble faire 8m comme sur la topo… Nous recherchons en vain une suite, pas moyen malgré une oppo périlleuse de ma part, ce n'est pas le bon chemin ! Décidément cette cavité est pleine de " surprises ", donc je déséquipe le puits et la grande main courante, la suite se trouve certainement plus haut. Enfin, on est là pour " bouffer de la corde " ! Jimmy trouve la suite.
Après une chatière, j'équipe une belle main courante au-dessus d'un petit puits (le P8 de la topo qui doit en faire à peine 5) qui me permet d'être nez à nez avec un Murin de toute beauté et j'évite ainsi une désescalade glissante à l'équipe 1. Jimmy est passé en escalade mais on n'est jamais trop prudent. C'est alors que Pascal apparaît de l'autre côté du puits (derrière nous). Il est remonté car la deuxième équipe manque de corde. Il repart aussitôt vers les étoiles. (Pour ceux qui n'ont pas suivi, il fait nuit dehors)
Nous explorons les galeries les plus évidentes et malgré les nombreuses traces de pas, la continuation doit être plus subtile : la chatière est presque invisible, derrière un becquet rocheux.
Rebelote, de belles galeries nous accueillent mais des voix sortent du sol ??? En fait, le son provient d'une étroite fissure qui n'est autre que le puits de la jonction. Pour tout dire, pas très engageante cette étroiture.
Trois fractionnements plus bas, un halot de lumière se distingue, la jonction est proche mais je vois le bout de ma corde ! C'est trop bête, à 4m du sol ! Espérons que Pascal ramènera une corde assez longue pour nos 2 équipes. Ce dernier se fait attendre, attendre et attendre pendant que Jimmy et moi sommes pendus sur la corde. Ca y est, nous attendons Pascal, nous sommes sauvés.
L'équipe 1 atteint la vire de jonction et Johan me balance le bout de sa corde. Passage de nœud et atterrissage pour l'équipe 2 (c'est nous) et congratulations mutuelles, nous avons réussi ! Plus que la moitié mais il suffit de suivre les cordes, c'est ce que nous faisons avec en bruit de fond les vociférations de JP qui déséquipe.

Pascal nous confiera plus tard qu'il ne retrouvait plus l'entrée du Gruyère au milieu du lapiaz sous les étoiles, d'où son retard.

Les deux moitiés de cette traversée se sont révélées assez dissemblables, avec côté Surprises des galeries un peu argileuses et de taille moyenne alors que côté Gruyère, de plus grandes galeries avec des arches, des marmites au plafond, des coulées de calcite.

Aurélien

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Participants : Vout Vout, JP

Nous passons par le plateau pour accéder à cette cavité qui s'ouvre au fond d'une reculée, dans le couvert forestier.
En passant par Soucia, Vout Vout me montre l'entrée de la grotte de la Serra. Petites errances sur les chemins carrossables de Soucia avant de retrouver le bon chemin qui se dirige vers la forêt de la Joux et les falaises.
Descente périlleuse dans la falaise puis on file direction plein est. Vout Vout repère une arrivée d'eau avec dans la falaise un très étroit pertuis. D'un commun accord nous laissons cette exploration aux fils de fer du club. Quelques dizaines de mètres plus loin, arrivée devant le porche majestueux (en tout cas pour le Jura) de cette résurgence pérenne. Le cours d'eau a formé une belle tufière que nous escaladons pour parvenir sous le porche. Equipement en combinaison néoprène pour pouvoir parcourir confortablement cette cavité.
Dans les premiers mètres, je relève les deux appâts que j'avais déposé sous des pierres, 3 semaines auparavant : belle surprise avec la présence inattendue du coléoptère Royerella villardi. La faune pariétale est très abondante et de nombreux gammares se dandinent sous les pierres dans la zone éclairée de l'entrée.
Après environ 30 mètres, la combinaison s'avère indispensable sauf à vouloir s'épuiser dans des exercices d'opposition pendant les 700 mètres aquatiques de la cavité. Cet exercice est possible car les dimensions de la cavité ne dépassent jamais 1 mètres dans le sens de la largeur.
Nous apprécions la flottabilité des combinaisons et cherchons les marches pieds pour progresser. Quelques coulées stalagmitiques forment des dômes et offrent soit un passage bas revigorant soit un passage haut parfois très étroit.
Après environ 400 mètres, nous progressons plus facilement car le niveau de l'eau nous permet de progresser avec les 2 pieds bien posés sur le sol.
Nous arrivons au niveau d'une étroiture haute que j'essaye de franchir la tête la première. En vain, la cage thoracique ne passe pas…Vout Vout essaye à son tour avec les pieds en avant mais sans succès. J'essaye à nouveau les pieds en avant et j'arrive à me faufiler. Je retrouve quelques mètres plus loin une nouvelle étroiture. Demi tour, je rejoins Vout Vout et nous reprenons le chemin vers la sortie. Aucun risque de se perdre car le seul affluent se trouve au-delà de l'étroiture terminus de notre visite.
Le retour vers la lumière du jour sous un soleil printanier est très agréable.
A refaire cet été, lors d'une journée sans risque d'orage et en emportant un burin pour agrandir l'étroiture.
Petit détour par le belvédère qui surplombe la grotte de la Scie, avant de rejoindre la voiture où nous attend un solide casse croûte.

JP

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Participants : Aurélien, JP, Jimmy, Pascal, Solenn
et en guest : Michel Menin

Nous avons passé la fin de la réunion du vendredi soir, à répondre à une question : qu'est ce qu'on fait demain ? Après de nombreux coups de fil, de nombreuses hésitations sur le choix de la cavité (Frittes, Menouille...), après avoir vérifié que JP n'avait ni sa clé de 13 ni de piles dans son GPS et quelques incertitudes concernant la situation géographique du trou, nous nous retrouvons à Besain dans le repère de Jacques Olivier vers 14 heures.
Il insiste pour nous accompagner avec "Cassot" jusqu'à l'entrée, que nous atteignons malgré les 6 cm de neige vers 14 h 30. J'équipe les deux petits ressauts de 4 et 6 m. Après une courte descente, nous arrivons sur les eaux calmes et limpides du petit lac. C'est à gauche que nous trouvons la suite, après le passage d'une étroiture descendante, qui constitue le terminus de 2003, nous arrivons dans une petite salle où se trouve le reste d'un crâne d'ours brun... Une galerie joliment concrétionnée et pleine de formes d'érosion lui fait suite. L'équipe étant au complet nous poursuivons et débouchons dans la grande salle où l'on remarque une belle et grande coulée stalagmitique. Cette salle constitue l'intersection de plusieurs départs de "réseaux". La grotte est à priori labyrinthique pour une cavité jurassienne…
Nous choisissons le réseau "supérieur", une corde est déjà installée et nous remontons d'une vingtaine de mètres en ayant laissé au moins deux départs de puits (réseau de la Croix). Nous redescendons un petit puits de 7 mètres en désescalade et décidons de faire 2 groupes. Aurélien, Jimmy et moi continuons et JP, Michel et Solenn redescendent dans la grande salle pour trouver les autres réseaux.
Nous escaladons quelques départs, mais c'est Jimmy qui trouve la suite, elle nous mène aux hautes cheminées. Nous retournons à la recherche de l'autre équipe, c'est dans la Salle Blanche que nous les retrouvons (dans la continuité de la grande salle). C'est une petite salle concrétionné avec un grand gour et des traces de griffes (peut-être d'ours), Solenn explore un petit boyau d'une quinzaine de mètres en ramping, elle revient rapidement en disant que ça queute (ou plutôt que cela s'arrête). Nous retournons dans la grande salle chercher un autre départ, c'est au sommet de celle-ci que nous trouvons une étroiture suivie par une cheminée déjà équipée. La salle suivante est très concrétionnée, nos jeunes photographes vont mitrailler avec 1, 2 voir 3 flashs durant une vingtaine de minutes...
Nous remontons à la surface sans grande difficulté et nous terminons la soirée à Besain, devant la coupe du trou, chez le druide (Jacques Olivier). A priori, nous avons visité une grande partie de la cavité et nous nous promettons d'y retourner prochainement.

Pascal

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