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Participants : Aurélien, J.P, Vout Vout (S.C.L.)
Céline Le Barz, Robert Lepennec (S.S.D.N.O)

Que les puristes du parler Comtois m'excusent il peut y avoir en effet un pléonasme dans le titre. Le mot balme au même titre que baume, balmette, brabaume, borne, caborne, cabourne et j'en oublie surement, dans le langage local signifie : la grotte, le creux. Donc, cela revient à dire, La grotte de la grotte d'Épy. Mais puisque la Balme d'Épy est un village donc un nom propre, je crois que le titre est correct. Une affaire à suivre.

Dans le rôle du perfide tentateur, J.P, qui m'arrache au monceau de travail que j'ai, pour une petite sortie de photos animalière à la grotte de la Balme d'Épy, sur une proposition de Bébert qui a remarqué dans la semaine, un essaim de femelles murin du genre Myotis, qui viennent de mettre bas (mais au plafond). En passant, nous récupérons Aurélien et nous retrouvons Céline et Bébert déjà sur place qui bichonnent un impressionnant matériel de prise de vue.
Cet évènement dans les colonies murines à lieu fin Juin début Juillet. Dans le couloir d'accès à la salle nous découvrons tout un petit groupe d'adultes serrés les uns contre les autres dans une fissure du plafond. Au sol de la salle parcouru par un ruisseau, plusieurs petits cadavres de bébé murins. Implacable sélection naturelle où seuls les plus forts survivent. Aux voutes, nous discernons parfaitement la partie centrale de la colonie qui ressort en plus clair parce que composée de nouveau nés évidement moins fournis en fourrure, placés là par leurs mères et groupés en nursery. Certains de ces bébés, poussés par les autres et tombés au sol s'attaquent vaillamment à l'escalade des parois pour rejoindre leur groupe, tout en poussant des cris d'appels ou de détresse et irrésistiblement attirés par les criaillements venant du plafond. Pendant que Bébert déploie son matériel, nous voyons dans le faisceau des lampes, tournoyer en tombant sur Aurélien, une de ces petites bêtes. Par hasard celle-ci s'accroche à son bras, s'attaque à l'escalade de cette drôle de roche, passe dans son dos et va se nicher entre son casque et sa tête là où il fait bien chaud. Notre ami ôte alors son couvre chef et, délicatement, décroche la naufragée pour ensuite la déposée sur une petite vire. La chauve souris entreprends alors, elle aussi, sa remontée vers l'essaim familier mais s'arrête en chemin pour se blottir dans une anfractuosité de la roche où nous avons tout loisir de la contempler et bien sur de la photographier. Nous stoppons vite là notre séance stressante pour la murine, et allons clicher plus loin. Dans les groupes compacts plaqués au plafond, Céline nous fait remarquer la présence de quelques rhinolophes. C'est bizarre, ce type de chiroptère, est plutôt du genre solitaire avec la réputation d'un caractère agressif ; rien à voir avec l'instinct grégaire des murins. Surement que, comme chez les hommes, les animaux aussi on chacun un caractère différent. Alors que nous sommes en pleine séance photographique, une autre bestiole nous tombe dessus. À ce rythme, il faudra sortir les para-chauves souris ! Celle-ci est nettement plus jeunes, toute rose, à peine revêtue de quelques poils éparts. " Trop petite et trop faible pour remontée, elle est condamnée " nous déclare Céline en tentant néanmoins d'accrocher la " murinette " à la paroi. Nous nous éloignons pour d'autres clichés plus loin dans la grotte. Au retour, nous regardons tous, là où le bébé avait été déposé. Rien au sol, rien sur la vire et rien qui ressemble à notre condamnée tentant une remontée. " Surement que la mère entendant les cris de détresse de sa progéniture est venu la récupérer, ça arrive de temps en temps ". Sur cette note optimiste nous ressortons pour, entre autre, apprécier à sa juste valeur le magnifique site où nous sommes. Après un petit tour de repérage à l'entrée de La Fontaine Pérozan, exsurgence de la rivière du réseau du gouffre de la Balme d'Épy, nous regagnons chacun notre essaim familial.

Vout Vout


Participants : Aurélien, Solenn

Menu du jour : Travail des déviations et de l'opposition

Nous arrivons vers 15h30 au gouffre du Bois des Plans, je me change (c'est l'occasion d'étrenner ma nouvelle combinaison toute neuve !) et on entre dans le méandre supérieur de la cavité. L'aller est un peu long, j'ai du mal à avancer, à trouver mes prises et j'ai toujours l'impression que je vais glisser. Le retour est un peu moins difficile mais c'est vraiment pas gagné ! On ressort.
Aurélien installe une corde avec une dévia entre deux arbres et me réexplique comment la passer. A mon tour, j'exécute l'exercice deux ou trois fois : ça y est, je crois que j'ai compris le système et je pense m'en souvenir !
Retour dans le méandre supérieur de la grotte, cette fois l'aller et le retour sont un peu moins laborieux (mais c'est toujours pas vraiment ça) et Aurélien fait quelques photos.
18h30, on a juste le temps de sortir récupérer nos affaires et déséquiper, il se met à pleuvoir.

Un des objectifs semble atteint, l'autre reste encore à retravailler…

Solenn

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