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Participants : J.P, Manu, Vout Vout

Sortie : Visite de routine.

Petite balade au Bobignon dans le cadre d'un mini programme estival de visite des cavités de la reculée pour le cas où quelques nouveaux prolongements auraient été découverts à l'insu du monde spéléo local (si, si, ça c'est déjà vu).
Arrivons par le plateau, au milieu d'un troupeau de chamois (une bonne dizaine). Descendons par le dièdre habituel et la pente d'accès que nous équipons d'une corde. Manu, non équipé de combinaison néoprène, nous laisse devant le bassin d'entrée et entreprends, tranquillement, la remontée. Un superbe câble inox flambant neuf et tendu au travers de cet aquatique passage, facilite notre progression. Pour un peu, notre équipement prévu serait superflu puisque nous humidifions jusqu'à la ceinture. Promenade sans surprise jusqu'au siphon, tout en relatant la succession de campagnes faites dans cette cavité. Arrivés au verrou liquide, pas de surprise, aucun courageux n'est venu supprimer l'obstacle, une large galerie siphonnante de 3 m de profondeur sur 20 m de longueur. Au-delà, plus d'un kilomètre de galeries se terminent sur un second siphon non franchi à ce jour. Certains départs un peu difficiles non pas été explorés. Cela ce comprends, le but de toute exploration dans cette grotte étant de franchir le siphon terminal, difficile pour des plongeurs de se diversifier dans une exploration annexe, le potentiel physique étant largement sollicité après une telle aventure. De plus, les plongées ici, n'ont pas été si nombreuses. Donc, une des solutions pour terminer ces explorations : le pompage du siphon. Cela à été déjà fait en 1956 par le Groupe Spéléologique Jurassien, et tentée en 1984 par ce même club. Donc une opération qui peut se renouveler. Ce serait sympa un inter club dans ce but, avec tout une kyrielle de spéléos faisant de la première dans touts les coins et recoins de la grotte.
Sur ces nobles idées, nous ressortons et remontons la pente au dessus de laquelle nous attends avec impatience Manu, non sans avoir récupéré la poignée bloqueur de J.P sur le bord extrême du surplomb de 40 m et qu'il a échappé tantôt au cours de la descente… Par contre, c'est moi qui, alors que je déséquipe et pressé de ranger le matériel sur mon baudrier, laisse échapper un mousqueton à Manu. Petite concession faite à la grotte, sans grave conséquence celle-là.

Vout Vout