Participants : J.P, Manu

TPST : 1 heure

La lucarne météo favorable (presque 3 semaines sans pluie) nous incite à aller voir le siphon 4, plein d'espoir en cette fin de saison estivale.
Rappel : lors de la sortie du 28 avril dernier, après presque 1 mois sans pluie, le siphon 4 était bien rempli et ne laissait aucun espoir sauf poursuite d'une longue période sans pluie.
Depuis, les mois de mai, juin, juillet et août furent pluvieux et particulièrement pendant les 2 mois estivaux, la pluviométrie fut largement supérieure à la moyenne.
Avant de se faufiler dans la boîte aux lettres, nous saluons 3 murins qui nous regardent de haut depuis la voûte de la zone d'entrée.
Le siphon 2 laisse apparaître une grande flaque ce qui n'est pas bon signe.
Le parcours dans l'Exutoire bien que très familier désormais semble toujours aussi long et inconfortable et les postures alternent sans cesse entre marche courbée, marche pliée en deux et marche pliée en quatre sur les genoux. Enfin, nous parvenons dans la grande galerie qui précède le siphon 4, le cœur battant, plein d'espoir (aussi peut être un peu en raison de la fatigue !).
Amère désillusion, le siphon 4 est aussi plein que fin avril, jusqu'au fil d'Ariane.
Le temps d'une photo et d'un galet souvenir, nous repartons avec nos rêves de première au fond des chaussons en néoprène et en rêvant d'une belle sécheresse dès 2008.

Cette sortie tend à conforter l'hypothèse d'un lien entre le niveau du lac de Chambly et le remplissage du siphon 4. L'alimentation du siphon 4 par un réseau inférieur (le réseau aval) ou par la nappe phréatique est d'autant plus probable que la cavité présente une dénivellation très faible entre l'entrée et le siphon 4 (- 17 mètres). A noter aussi que le siphon 5, terminus du réseau aval, se situe également à - 17 mètres et à une distance d'environ 60 mètres au sud du siphon 4.
Les 2 sorties de cette année 2007, à chaque fois après des périodes longues sans pluviosité, tendent à conforter l'idée que seul un étiage en période estivale permet au siphon 4 puis plus loin au siphon temporaire (voûte mouillante) de se désamorcer et d'offrir une possibilité de visite du réseau amont.
Le réseau supérieur reste en attente d'explorateurs pour 2008 !

Participants : J.P, Manu, Patrick

Objet : Formation technique

Très belle journée d'automne pour pouvoir se perfectionner dans l'art parfois subtil de l'équipement en contexte naturel.
Les grandes classiques du secteur, le puits du Chat et le gouffre pédago, seront nos terrains de jeu, sous l'œil vigilant et les conseils avisés de Patrick.
En matinée, à moi l'honneur avec l'équipement du puits du Chat. Tout est analysé et décortiqué avec minutie : la main courante, le nœud d'amarrage à un arbre, la manière de mettre en place les sangles, la tête de puits, le fractionnement et la mise en place des plaquettes. Comme qui dirait, " l'équipement, c'est pas c'qu'on croit ". Patrick manque de perdre son flegme en me voyant préparer l'équipement du fractio avec une petite erreur de débutant … !
Le druide apparaît au milieu de ces exercices et nous annonce fièrement son dernier chiffre : 1089, eh oui, incroyable, 1089 !
Après un casse croûte bien mérité, nous voici devant le gouffre pédago ou Manu va se livrer à un exercice plus complexe : l'équipement en vire avec plusieurs fractios et des questionnements techniques sur les simples ou doubles amarrages dont j'ai depuis perdu le sens.
Patrick me fait travailler sur un autre gouffre très proche et me demande de mettre en place l'équipement pour un départ en tête de puits. Je transpire beaucoup pour positionner les sangles à bonne hauteur sur l'arbre et mon Y décalé ne convainc pas Patrick.
Celui-ci, philosophe, m'encourage néanmoins par des " c'est très bien ", " c'est parfait " alors que Manu, à plus rude épreuve, n'a droit qu'à des " c'est pas mal ", " c'est bien ".
Moralité : devenir initiateur, c'est pas c'qu'on croit !
Quelques promeneurs du dimanche viennent s'étonner de nos exercices périlleux en restant sagement derrière les barières.
Fin des ateliers vers 17H.