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Participants : Aurélien, J.P, Jimmy et Pascal

A l'initiative de Pascal, nous sortons de nos frontières jurassiennes pour un week-end spéléologique avec pour objectif de réaliser l'une des traversées classiques du célèbre réseau de la dent de Crolles (plus de 50 kilomètres de réseau).

Samedi 3 Novembre

Départ dans la matinée pour parvenir au gîte à Saint Pierre de Chartreuse à 15h. Au passage, Samuel, "accrobranchiste" du "parcours aventures" de Saint-Etienne-du-Bois et résident de Voiron nous accompagne pour notre reconnaissance préalable de la dent de Crolles.
Petite remise en forme par des pentes herbeuses plutôt raides (Le pré qui tue) pour parvenir au pied des falaises et pour contourner l'éperon rocheux afin d'aller repérer la grotte Annette et la grotte Chevalier, l'une ou l'autre étant notre point de sortie pour le lendemain.
Nous croisons un groupe de spéléos qui sortent de la grotte Annette et nous explique leur cheminement et les difficultés pour trouver son chemin dans l'Escargot.
Le sentier nous emmène trop loin et nous apercevons l'entrée de la grotte Petzl avant de revenir sur nos pas pour découvrir successivement les porches bas et larges de la grotte Chevalier et, quelques mètres plus loin, de la grotte Annette. Le crépuscule ne nous permet pas d'aller plus loin aujourd'hui.
Retour avec au passage une belle vue sur le massif de Belledonne et un magnifique coucher de soleil sur les massifs qui nous font face : le Grand Som et le Charmant Som. Jimmy immortalise l'instant.
Retour au gîte pour préparer la sortie du lendemain. Le choix se porte sur la traversée la plus "facile" : trou du Glaz - grotte Annette avec un temps de parcours de 6h sur le topo guide.
Après un solide repas dans la pizzeria de Saint-Pierre, la soirée est consacrée à la mémorisation du parcours et des difficultés attendues.

JP

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Dimanche 4 Novembre

Départ à 9h après avoir préparé les cordes et les sacs.
Temps gris et brouillard tenace qui ne nous permet pas d'admirer la dent de Crolles lors de la montée jusqu'au trou du Glaz. Le GR passe juste à proximité de l'entrée et, après 45 minutes de marche, nous nous préparons pour le début de l'aventure.
Les galeries jusqu'aux puits de la Lanterne sont spacieuses et confortables. Les 3 puits sont équipés en fixe et l'on se laisse glisser un cran en dessous dans la chatière des Polonais. A plat ventre en cet endroit, je croise le premier Isereus xambeui, étonnant coléoptère spécifique à la dent de Crolles et qui s'est parfaitement adapté à ces grottes froides.
La galerie reprend des dimensions importantes avant un puits de 10 mètres (le PL 4). Nous faisons notre halte pour déjeuner avant le passage de la vire près de la fosse aux Ours.
Le puits du Lac et le P 60 nous laissent une impression que nous ne connaissons pas dans le Jura, celle de l'immensité des espaces sous terre : les puits sont amples et profonds et les galeries gardent des dimensions très confortables.
On équipe le puits Fernand mais nous avons un doute sur la suite. Pascal part avec Jimmy en reconnaissance et nous confirme que nous sommes sur le bon chemin. Aurélien descend en rappel. La diaclase Annette est superbe avec des vires au dessus de "canyons" de plusieurs mètres de profondeur. Après quelques passages bas, nous arrivons sur les 2 ressauts de 15 mètres et 6 mètres qu'il faut aussi équiper d'une corde en rappel. La manip' n'est pas évidente car il faut être sûr de pouvoir éviter que la corde ne se bloque.
Dans la galerie 43, les nombreux départs de galeries nous obligent à une grande vigilance sur le parcours. On remonte le puits de la Varappe, et l'on chemine dans une belle galerie en conduite forcée avec quelques concrétions, avant de parvenir au sommet du puits de la Gnôle, dernier obstacle vertical (P30) avant la sortie.
La suite est plus étroite, légèrement remontante et labyrinthique. Nous ne sommes pas certains d'avoir vu les points clés indiqués sur la topo (la Douane, la salle des Orgues) mais nous poursuivons notre cheminement et nous arrivons dans l'Escargot. Jimmy en pointe s'enfile dans un passage bas et débouche dans une galerie en nous annonçant : "on est déjà passé par ici !". On refait un tour dans les circonvolutions de l'Escargot avant de trouver la suite sous un ressaut. Une dernière chatière très ébouleuse nous permet de déboucher dans le plancher de la grotte Annette. La présence du Triphosa et de diptères trahit la proximité de la sortie.
Après 8 heures sous terre, nous arrivons de nuit sous le porche de la grotte Annette. Retour à tâtons dans le brouillard jusqu'à la voiture, 200 mètres plus bas.

Conclusion : "Une bien belle sortie comme on aimerait en voir plus souvent" et surtout une sortie accessible à tous. Un pèlerinage régulier à la dent de Crolles s'impose.
Au début des années 60, souvenons-nous que le Frach' et des lyonnais réalisaient de belles premières dans cet immense réseau.

JP

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Participants : Pascal Barrier, Emmanuel Baud

Visite en deux heures jusqu'au terminus temporaire du gouffre à -72m.
Ce gouffre a la particularité de se situer sur la côte de l'Heute au sommet d'un anticlinal.
A l'intérieur du gouffre les puits sont séparés par de beaux méandres où l'œuvre de l'eau ne laisse aucun doute (ce qui atteste de l'ancienneté de la cavité et qu'à l'époque du creusement la couche calcaire du secteur était beaucoup plus épaisse). Les puits sont petits mais très beaux (continuité des méandre, donc forme arrondie).
Nous avons équipé uniquement le premier ressaut, le reste étant déjà équipé en fixe avec une corde 9mm bien récente). Qui dit équipement en fixe dit explo ou désob en cours. Les puits parfois étroits au départ ont été élargit à l’amorce. Tout au fond le dernier puits étroit queute sur une étroiture en cours de désobstruction (traces de tirs et blocs en place). Il y de l'écho derrière (salle ou puits ?). Ce travail est peut-être l'œuvre de l'ASPP, et d'un certain Jean-Noël Outhier ?

Manu