Participants : Patrick, J.P, Aurélien, Pascal, Solenn, Manu, Vout Vout

Objectif : Bénévolat pour le téléthon et découverte la spéléo

Manu et moi arrivons à Juraparc samedi à 13 h, pour prêter main forte à Patrick, J.P, Solenn, Aurélien et Pascal très impliqués, et qui sont là depuis vendredi soir.
Cette année, pour la découverte du monde vertical de nos futurs clients, trois équipements cordes sont en place. Deux pour simple montée, le retour étant assuré par un rappel sur poulies placées au plafond de la salle, soit 15,40 m, et assuré depuis le sol sur descendeur. Formule nettement plus reposante pour l'encadrement.
Une troisième ascension plus technique étant réservée à un public plus aguerri et en autonomie quasi complète, montée descente incluses, bien entendu encadré, pour la partie reconversion, par Patrick, ou Aurélien.
Nous constatons que cette formule semble satisfaire tout le monde puisque chacun y trouve son compte avec en plus un temps de passage très réduit, ce qui nous a permis de " passer " quand même une centaine d'amateurs de sensations fortes. Chiffre relevé vers 19 h quand Manu et moi quittons le groupe.
À ne pas oublier, l'exposition photo prêtée par le C.D.S et installée dans le premier espace d'accueil. Il est juste un peu dommage que nous n'ayons pas pu la placer plus près de nos ateliers et donc constater de visu l'impact sur les visiteurs.
Bilan de cette manifestation : d'abord nous l'espérons, une publicité non négligeable pour le club.
Ensuite, peut-être de nouveaux membres ? En effet nous avons remarqué, entre autre, une jeune fille de 11ans très intéressée par la spéléo et qui a pratiquement éclusée le porte monnaie de sa maman pour s'offrir de nombreuses ascensions.

Participants : Manu, J.P, Vout Vout

Objectif : Entraînement

Suite et fin de notre périple à la grotte d'Ali Baba.
Notre but est atteint, à savoir la maitrise presque parfaite de l'escalade artificielle en milieu souterrain ; technique : perforateur et étriers. À nous maintenant l'ivresse des découvertes au Nouveau Réseau ou à la Marmite aux Bois. Bon, bien sur, il reste encore des détails à peaufiner, mais c'est plus une question de matériel à améliorer qu'autre chose, notre dextérité viendra avec la pratique.
Mais revenons à cette dernière escalade en ces lieux. Après avoir regrimpé jusqu'au terminus de samedi 17 novembre et remis en place l'équipement, je redescends et cède la place à Manu, notre rochassier attitré, pour la partie finale qui semble plus simple et rapide mais aussi plus délicate car se constituant d'une escalade pure.
Assuré depuis le bas par un descendeur 8, Manu atteint le dernier point d'amarrage et s'affaire à placer une dernière cheville, histoire de s'élever d'avantage et de s'aménager ainsi un meilleur départ de voie. La corde file entre mes doigts, dans le bon sens évidemment, tout en écoutant avec attention les impressions et commentaires de notre ami.
Il vient de gravir sans trop de difficulté quelques mètres et est maintenant accroché par l'intermédiaire d'une sangle à un groupe de stalagmites. La suite semble nettement plus pourrie. Sans prendre de risque, il progresse encore un peu et après s'être assuré, stoppe son ascension à quelques mètres du sommet de la cheminée. Pas de suite en vue, pas non plus d'étage supérieur ou de vastes galeries inconnues. Bien que ce ne soit pas le but principal de notre démarche cela n'empêche pas de rêver.
Mis à part l'entrainement et en absence de tout écrit ou autres traces prouvant le contraire, nous pouvons tirer une autre satisfaction de cette aventure, c'est de croire que nous venons de réaliser l'escalade de cette cheminée pour la première fois et ainsi apporter notre petite contribution à la précision puisque, après mesure, cette cheminée ne fait pas 11 mètres comme l'indique la dernière topographie, mais 16 mètres.

Participants : Manu, Pascal et JP

Départ vers 11H30.

L'objectif initial de cette sortie (escalade en artif dans la salle de la Vire) est modifié car nous ne sommes pas assez nombreux.
Nous partons en direction du Nouveau Réseau. Après une pause déjeuner et photos dans la salle Angoulême, le cap est mis sur la galerie des Puits.
A noter le bas niveau de l'eau aux Passerelles et la cascade du Grenier à sec.
Au débouché de la trémie dans la salle Angoulême, Pascal remarque une sangsue. Etonnant de voir cet animal de taille honorable évoluer sur un bloc argileux, loin de toute pièce d'eau. Arrivé dans la salle Angoulême, Pascal s'exclame "c'est grand !", avant d'entonner quelques grands airs pour tester l'acoustique de la salle. Après l'escalade de 7 mètres avec la corde à nœuds, on arrive sur une vaste galerie parsemée de blocs énormes.
Séquence admiration dans une zone où les gours asséchés et les concrétions offrent un décor féérique et cristallin.
On contourne où l'on enjambe les puits pour progresser dans une galerie qui se dirige vers l'ouest. De belle dimension, cette galerie méandriforme se rétrécit progressivement. L'argile décalcifiée forme par endroit d'importants dômes striés par d'anciens écoulements.
Comme l'indiquait Christian dans le compte rendu d'une sortie le 1er octobre 2005 (cf. le Protée 3, pages 14 et 15), il est très surprenant d'observer sur le sol de cette galerie des traces de guano, preuve indubitable de la fréquentation sporadique de cette galerie par quelques chiroptères audacieux.
Je laisse Manu et Pascal, plus filiformes, poursuivre jusqu'au terminus l'exploration de cette galerie qui, pour ma part, m'oblige à trop de contorsions éreintantes.

Manu laisse à Pascal le plaisir de retrouver le chemin dans le chaos de la trémie. Après plusieurs tentatives infructueuses mais méritoires, Manu reprend les commandes jusqu'au délicieux bain de boue (la fameuse gouille aux "Caeco") qui couronne de manière sympathique cette première approche pour Pascal du fameux Nouveau Réseau.
Au retour, après la désescalade de la cascade du Grenier, nous apercevons les leds des spéléos partis plus tôt dans le circuit classique de la BAC (réseau Alain, Crocodile). Nos compères du club d'Orsay, les 2 Yves, accompagnent 3 jeunes spéléos du SCL de Saône et Loire… ! Nous regagnons la sortie ensemble.

Le crépuscule est tombé et une pluie fine accompagne notre sortie vers 17H00.