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Participants : Christian, Cyrielle et JP Ballade découverte jusqu'aux joyaux de la Borne aux Cassots, le réseau du Crocodile et quelques petites galeries magnifiques. JP
Participants : Christophe Douady, Florian Malard, Céline Colson, Domitille, J-Pascal Grenier, Robert Le Pennec. La sortie prévue en février et annulée en raison des mauvaises conditions climatiques a finalement pu avoir lieu à la Borne aux Cassots le lundi 21 Juillet dans des conditions météo idéales. L'équipe du Laboratoire d'Ecologie des Hydrosystèmes Fluviaux de l'Université Claude Bernard de Lyon avec Céline, Florian, Christophe et une stagiaire, Domitille, nous a rejoint sur le parking de la Borne aux Cassots à 10H. L'objectif principal de la sortie est la récolte d'un nombre suffisant de Proasellus cavaticus vivants destinés à être mis en élevage pour des études comparatives avec les autres espèces de Proasellus et pour les séquençages génétiques. Matériel emporté sous terre : une chambre froide avec oxygénation de l'eau, des flacons remplis de mousse et quelques flacons d'alcool. Prospection et récolte à l'aide de pinceaux fins d'environ 100 à 150 individus de l'espèce dans la rivière principale, sous les
pierres, avant l'arrivée sur le réseau Alain. Au même endroit, un piège appâté avec du fromage permet de récolter et de photographier quelques diploures, collemboles et isopodes terrestres. Prospection ensuite dans la rivière Alain, au niveau de l'affluent de Château Chalon où l'on découvre plusieurs exemplaires du Caecosphaeroma virei. En remontant l'affluent, le Caecospharoma virei n'est pas rare, mais toujours par exemplaire isolé. Cet isopode affectionne particulièrement les eaux dont le débit est faible et se tient généralement à l'extérieur de l'eau, au bord des gours ou des affluents. Entre 20 et 30 individus vivants ont pu être récoltés et mis en élevage. Bilan de la journée : objectif rempli, les Proasellus cavaticus de la Borne aux Cassots vont désormais côtoyer les Proasellus valdensis de la grotte des Foules dans les laboratoires de l'Université de Lyon Liste des espèces observées : Isopodes Diploures Collemboles Hirudinés JP
Participants : Manu, J.P, Vout Vout. " Après nous vîmes un rivage désert Je me retrouve soudain dans une galerie fangeuse, carnet topo et compas en mains, enfoncé jusqu'aux genoux dans l'argile sans
pouvoir esquisser le moindre pas. Devant moi le plafond s'abaisse jusqu'à un pertuis innommable d'où surgit une vague boueuse. Je me
retourne ; un Manu hilare en costume de diablotin les deux mais sur les hanches semble flotté au dessus de cette surface inamicale.
Encore plus loin derrière, J.P, les bras chargés d'énormes tubes à échantillons où s'agitent de monstrueux Caecosphaeroma roses
et autres Proasellus à langue bifide, se débat lui aussi dans cette espèce de bourbe. Sur de minces margelles, le long des
parois, se démènent des Niphargus pom-pom-girls chantant sur un air de " La Rirette " : Sur le parking J.P est déjà là et s'équipe. Il est vrai que la convocation de Manu était claire et sans ambages : Première difficulté : la montée jusqu'à l'entrée de la grotte. Mais bon, jusque là ça va. La première visée nous met d'office dans le bain, si j'ose dire puisqu'elle s'effectue directement dans le Laminoir du Petit
Chemin de Croix, passage parcouru dans son intégralité par le cours d'eau. Celui-ci décrivant un coude, J.P n'a pas mieux trouvé
que de placer une station dans le ruisseau. Protestation de Manu ; grognement de Vout Vout d'autant plus que ce n'est pas évident
d'écrire le nez planté dans les pages. Retour dans la galerie momentanément abandonnée avec une superbe visée de 11,20 mètres ; la seule de la séance. Quelques temps plus
tard, retardé par mes devoirs de topographe, je rejoins mes compagnons et aperçois Manu qui connait bien le coin pour y être venu au
moins une fois avec Jean-Noël, gratouiller dans une espèce de bauge à sanglier mais en nettement plus petit et qui se poursuit par un
boyau sous le pied de la paroi. Question anxieuse : De retour et avant le passage du Laminoir du Petit Chemin de Croix nous nettoyons un peu les blocs d'argile que sont devenus
nos instruments de mesures. Bilan de tous ces efforts : VoutVout
Participants : Sortie : Expérience de traçage olfactif En vue de l'expérience que nous projetons samedi 2 Août qui consistera à confirmer la jonction qu'il y aurait entre une faille aspirante découverte dans les années 80 et le fond du Réseau Pourri ; nous tentons un essai avec différents " parfums " dans la partie concernant le Toboggan et l'entrée. Le courant d'air est important mais sans plus, 20km/h à l'anémomètre (nous avons parfois 40km/h relevé). Michel essaye d'abord un parfum chocolat en faisant fondre quelques carreaux dans une casserole sur un réchaud à gaz. L'odeur est ténue, de plus il faut se placer au ras du sol pour sentir quelque chose. Seconde tentative, cette fois avec du souffre que j'ai apporté. Michel et Manu commencent à ressortir alors que j'allume mon brulot. Le souffre semble être le produit idéal ; il se consume seul, fait beaucoup de fumée et surtout il développe une forte odeur. Moi j'aime bien ; sans doute l'habitude du vigneron. Par contre c'est nettement moins apprécié par Manu et Michel qui filent pour ne pas se laisser rattraper par le nuage qui les talonne. J'attends que les 200 grammes environ, se consument complètement et m'engage à mon tour dans le boyau. À mi chemin dans le Toboggan, je sens soudain le courant d'air mollir, s'arrêter, s'inverser légèrement et se rétablir doucement. Conséquence : je me retrouve en plein dans le nuage que je suivais. Au même moment j'entends dans le siphon situé en bas du passage un glouglou, un bruit semblable au désamorçage d'une voute mouillante. Quel est cette singulière bizarrerie? Je pense que les deux phénomènes ne sont pas liés, ce n'est que pure coïncidence. Partout dans la galerie je côtoie le nuage sulfureux. Le summum est dans la remontée du dernier éboulis, je n'y voie pas à deux mètres. Par contre, dans la galerie adjacente des Chauves Souris et galerie Noire pas la moindre fumée. C'est donc que le traçage suis bien le courant d'air et ne s'égare pas en chemin. Dehors un magnifique orage soudain, non prévu vient d'éclater. Cela peut expliquer le pourquoi de l'arrêt et de la légère inversion du mouvement d'air que nous avons perçu. Une surpression locale est sans doute à l'origine de ce phénomène. Un changement de température n'aurait pas généré une réaction aussi rapide du courant d'air. Manu a relevé 14 minutes de temps de passage du nuage sulfureux. Nous rentrons non sans avoir dégusté le chocolat fondu qui se trouve toujours dans la gamelle de Michel. VoutVout
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