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Participants : Manu (SCL), Vincent QUATREPOINT

Mardi matin, en compagnie de Manu, du spéléo club Lédonien, nous partons en direction du Jura suisse. Plus particulièrement, à 2 kilomètres de la frontière de Bois d'Amont dans le secteur des grands plats.
Le but de la sortie est de travailler l'équipement. Comme le dit manu, lui et ses compatriotes du SCL, ne sont pas souvent sur corde. Le Jura Suisse regorge de cavité verticale idéal pour notre objectif de cette journée.

Gouffre du Grêlon Fumant. Référencé N° 140/111 P256 de l'inventaire du jura Vaudois.

TPST : 4h.

Ce gouffre est situé en bordure de route et simplifie la marche d'approche à moins de 20 secondes.
Nous préparons les 2 kits en estimant le matériel et les longueures nécessaires. La fiche d'équipement n'est pas indiquée.
Je commence l'équipement. Le puit d'entrée en forme de cercle permet de rejoindre la salle de la Proue.
Nous trouvons la suite relativement évidente jusqu'au méandre de l'Abasourdi. La suite se complique et trouver la verticale idéale dans ce méandre nous fait réfléchir. Cela tombe bien, on est là pour ça. De nombreux baliveaux sont présents. Il semblerait que ce soit une pratique courante préféré aux spits et autres A.N.
Les puits sont propres et il ne fait pas si froid que ça malgré l'altitude de départ à 1325 m. Nous enchaînons P12 d'entrée, P17 et P13 dans le méandre qui ne fait pas 13m mais bien plus, puisque la corde de 30 est bien utilisée. Manu passe devant avec sa corde de 70 pour attaquer le P50 et P12. L'équipement est mixé avec des AS et des plaquettes. La réalisation du tisserand et de son noeud d'arrêt n'est plus un problème pour manu. Les inscriptions aux passages des premiers explorateurs font l'objet d'une photo et d'une pensée particulière pour ces aventuriers des temps anciens du début du XX° siècle.
Nous finissons notre descente par un magnifique P12 plein pot débouchant dans une grande salle qui est également le carrefour pour partir dans la galerie du Pertout.
La profondeur de -130 est atteinte ainsi que notre objectif. Chacun remonte en déséquipant le travail de l'autre.

Après la petite pause casse croûte et 500 m de voiture, nous trouvons du premier coup à l'aide de notre pifomètre, le gouffre de la Cascade.

Vincent

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Gouffre de la Cascade. n° 140/10 P233 de l'inventaire du Jura Vaudois.

TPST : 2h15.

La localisation se fait donc au flair grâce à un trou voisin et sans GPS. La doline d'entrée importante se descend aisément. Dans l'inventaire, la fiche équipement est décrite. Confiant, nous avons enkité les cordes. Manu attaque le premier kit avec un joli P36. La clef de 13 à cliquet fume et il s'élance dans l'obscurité. Avant de toucher le fond, manu qui a pourtant pris ses lunettes est inquiet pour un léger pendule générateur de frottement et l'absence de spits immédiat fait que je le rejoins. Une petite manip et un passage de nœud plus tard, nous atteignons le fond du P36. Moralité, ne pas se fier à la fiche d'équipement à 100%. Je pars devant et innove par une nouvelle façon de régler un as. (voir photo). Les puits suivants (P17, P19, P13) sont de toutes beautés. Forcément, ayant rabouté plus haut pour descendre le P36, nous ne pouvons descendre le P 10 suivant de manière à atteindre la profondeur de -130. Que cela nous serve de leçon, maudite fiche d'équipement.
Une chauve-souris nous tourne autour. Manu se charge de déséquiper ma partie. En haut, plus loin, ayant pris de l'avance, je me cale au sommet d'un puit dans un méandre et profite de faire une petite sieste dans le noir. Je sens la chauve-souris passer pas loin de moi et j'entends manu et son kit. Quel bonheur. Au bas du P36, je prends des "mouches" (je ne connais pas le nom en latin) en photo. Malgré l'absence de pluie depuis plus d'une semaine, les puits ruissellent légèrement. Ce trou est vraiment déconseillé en cas de pluie ou de risque d'orage. Son appellation se justifie "le gouffre de la Cascade". D'autant plus qu'il n'y a pas d'équipement hors crue. J'ai eu vent que ce trou servait pour la formation des BAPAAT spéléo par le CREPS de PONTARLIER et qu'une fois, certains sont remontés sous des chutes d'eau importantes.

Vincent

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Participants : Rémy Limagne. François Jacquier, Jean-Luc Gabet (S.C.S.C), Vout Vout (S.C.L).

Sortie : photographie.

Cette sortie pourrait également s'intituler : " participation du S.C.L à la J.N.S 2008 Jurassienne qui aura lieu à la grotte de Balerne ".
En effet cette sortie décidée un peu tardivement j'en conviens, à pour but de tirer quelques clichés dans cette cavité. Photos qui serviront pour une exposition installée une semaine à Ney et qui seront également utilisées pour la réalisation d'une plaquette à l'occasion de cette J.N.S.
Que dire d'autre sur cette séance ? Toujours aussi intéressant avec de superbes clichés réalisés par François avec l'aide de ses éclairagistes et modèles. Je vous joint d'ailleurs une avant première résultant de cette association.

Christian

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Participants : François Jacquier, Denis Millet, Rémy Limagne, Eric et Camille David, Dominique Guyetand, Anne Curtet, Olivier Vidal, Claire Mermet, Jean-Yves Perrier, Béla Balasz, Wim Cuyvers, Patrick Robert, Pascal Barrier, Christian Vuillemin. (C.D.S 39).

Sortie : Encadrement

Sur le parking du sentier karstique de Malrocher à Besain, quinze spéléos du Comité Départemental de Spéléologie du Jura issus de quatre associations (S.C.S.C ; S.C.J ; G.R.S.P ; S.C.L), se retrouvent pour l'encadrement bénévole du volet spéléologie de cette édition " Défi Sport 2008 " organisé par le Conseil Général du Jura.

Après la poignée de main historique de Rémy et Pascal d'une durée très politique et immortalisée par Éric, nous passons au briefing. Rémy répartit les sept ateliers, pont de singe, tyrolienne, rappels, échelle, pont népalais.

Wim et moi, héritons du poste n° 5 qui est un rappel de six mètres dans un puits proche du Gouffre des Arcades. Auparavant, nous avons récupéré quatre harnais de placement rapide appartenant à l'entreprise : " P. Barrier Accro Branche ".
Sur site, nous effectuons un peaufinage de l'atelier : ramonage de la plate forme de départ, déplacement de branches pourries, stabilisation de blocs rocheux, élagage d'un sentier de dégagement pour la sortie du puits.
Les candidats devront donc descendre six mètres de verticale à l'aide d'un descendeur stop ; poinçonner leur carte à la balise que nous avons placé au fond du gouffre et remonter par leur propre moyen sur un coté du puits formé d'un éboulis stabilisé.

En attendant nos " clients ", nous discutons de…spéléologie bien sur. Nous informant des dernières découvertes et surtout de la nécessité pour les spéléologues jurassiens de s'associer pour les futures grandes découvertes du siècle qui se profilent à l'horizon.

Neuf heures trente passés; voici nos premiers compétiteurs : un groupe de trois jeunes encadré par un adulte. Enfilage aisé des harnais, Wim s'installe ensuite au poste de placement du descendeur et après les conseils indispensables sur l'utilisation de celui-ci, largue sa " marchandise " dans le gouffre.
Les équipes de quatre se succèdent. Certaines s'arrêtent, d'autres passent leur chemin car ce n'est pas l'atelier indiqué sur leur fiche de route. D'autres encore, complètement perdus errent dans le bois.
Sans bousculade ni impatience, ce que nous craignions un peu, tout ce déroule parfaitement avec toujours les mêmes indications : harnais convenablement ajusté, c'est plus confortable ; explications inlassablement reprises par Wim sur l'utilisation du descendeur stop. Certains volontaires d'équipes qui doivent effectuer l'épreuve sont tellement enthousiasmés qu'ils en oublient de poinçonner leur carte. Aimablement, les concurrents suivants se proposent alors de le faire à leur place. Dans cette ambiance sympathique, nous avons même le temps d'amorcer quelques conversations, enfin, surtout pour moi.

Vers onze heures passées, une voix venue du fond des bois ?? Nous annonce la fin de l'épreuve ; déjà !

Après déséquipement de nos ateliers respectifs (tient un nœud en huit bien serré!) et nettoyage du site ; regroupement de toutes les équipes pour la récupération du matériel par Rémy.
Nous partons ensuite débriefer à Champagnole devant le fameux poulet aux vin jaune et morilles accompagné d'un gratin dauphinois que nous offre le Conseil Général.

Vout Vout

P.S : les morilles, c'étaient des trompettes et j'ai été panné puisqu'il a fallu que j'en pique une à Rémy pour savoir quel gout elles avaient.

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