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Participants : Nico, Vout Vout, JP et Guillaume

TPST : environ 4 heures

A pied d'œuvre de bonne heure, nous arrivons devant la plaque qui cache le gouffre du regard des visiteurs indiscrets (et suicidaires) le long de la route. Erreur fatale, nous avons oublié le pied de biche. Fort heureusement, la plaque s'avère être assez facile à desceller. Pascal, en voisin, nous rejoint à l'entrée du gouffre et nous accompagne du regard par la lucarne qui donne un accès direct sur le premier puits de 19 mètres.
Nico démarre l'équipement. Pas de surprise, aucun ruissellement ne s'écoule ce qui facilitera le confort de la descente. Je suis Nico et Vout Vout accompagne Guillaume qui n'a que peu d'expérience en spéléologie verticale.
Le contexte " scialet ", très propre plaît beaucoup à Nico et surprend Vout Vout qui avait en mémoire un gouffre plus argileux. Il faut dire que, depuis la découverte et l'ouverture du gouffre en 1992 suite aux travaux d'élargissement de la route et aujourd'hui, les ruissellements importants ont nettoyé et lessivé la roche. Or, Vout Vout avait visité ce gouffre avec le GSJ, quelques temps après son ouverture.
Les puits s'enchaînent agréablement : P19, P12, P4. Nico équipe le départ en étroiture jusqu'à l'aplomb du plus grand puits, un P25 spacieux où la couleur de la roche est plus ocre et où la sensation de vide est plus intense. Guillaume et Vout Vout s'arrêtent à - 38 mètres et remontent tranquillement. A la base du P25, je poursuis l'équipement mais hélas, la corde trop courte ne me permet pas de poser le pied au fond du P7. Nico effectue le changement de cordes et termine l'équipement par un P4. Les premières traces d'argiles sont présentes et le fond du gouffre est composé de superbes sapins d'argile mais aussi d'un sévère rétrécissement qu'il faudrait pouvoir franchir en pataugeant dans une boue épaisse et onctueuse, avec terminus manifeste.
Nico déséquipe la première partie puis je prends le relais. Au passage, Nico glisse sous son casque le bébé grenouille, piégé à 30 mètres sous la surface et qui avait été repéré lors de la descente.
Un beau soleil nous attend à la sortie.
Vout Vout nous invite à rejoindre le lit de la Cimante pour nettoyer les cordes et faire un peu de tourisme dans les gorges de cette rivière secrète. C'est aussi l'occasion de découvrir le travail de Vincent Quatrepoint qui a équipé en escalade un surplomb dans le creux du saut Girard.

JP

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Participants : Manu, J.P, Vout Vout

Sortie : aménagement, première (?)

Tentative entre amis au cours de laquelle il ressort qu'élargir un passage de 5 m de long à coups de massette et burin il faut être sacrément optimiste. Tout ça uniquement pour que quelques " musclés " du club passent confortablement et participent à une première qui elle, s'annonce facile.
L'effort n'en vaut peut-être pas la chandelle. Sauf si la première susnommée aligne quelques kilomètres. Non ! Nous convenons qu'il est plus rationnel qu'une équipe de filiformes termine cette sacrée découverte.
Pour cette année cette aventure risque d'être fort compromise puisque des pluies assidues sont attendues ces prochains jours fermant sans doute pour longtemps ce temple inexploré. Pour mémoire la dernière fois que nous avons pu aller jusqu'au Vestiaire c'était en 2006 et le passage du Méandre Monotone n'était pas ouvert. D'où la découverte de l'entrée du boyau de la Porte de Pierre puisque nous avions eu le temps de fureter un peu partout.

Manu juste calibré pour ce tube de roche est passé facilement. Il ne veut pas poursuivre seul cette fabuleuse première qui s'annonce au-delà du rétrécissement, car comme il le dit : " Une première tout seul que tu ne partage pas avec tes potes, c'est pas terrible ". C'est très généreux ; J.P et moi en sommes touchés. C'est pourtant regrettable d'autant plus que toutes les laisses d'eau du boyau sont aujourd'hui asséchées et que le passage mouillant au bord duquel s'est arrêtée l'équipe Manu-Michel lors de la topo, doit sans doute lui aussi être à sec.

Un autre regret unanime : celui de ne pas être plus nombreux en ce jour de très très basses eaux à la Caborne. En effet, la voute mouillante rarement praticable qui verrouille l'accès au Méandre Monotone est largement dégagée et dans cette galerie s'ouvre en voute des passages soufflants pouvant shunter le réseau principal très proche et défendu par un siphon permanent. Ils sont deux exactement, repérés mais non explorés. Les inventeurs ayant abandonnés pour cause de "Borne aux Cassots (sic)" ensuite l'oubli.

Bon, ainsi va la vie du spéléologue. Donc rendez vous en…2012 avec la Caborne ?

Vout Vout