Le 19/02/10 - Borne aux cassots (Nevy-sur-Seille) et Rivière de la Baume (Chamole)
Les rois du gypse (Les Gipsy Kings)
Participants : Lionel Bland et Antoine Burckhart (Indépendants), Paul Ecarnot et Nicolas Ecarnot (Spéléo-club lédonien)
Borne aux cassots (Nevy-sur-Seille)
TPST : 2 heures
Les retrouvailles des trois amis d'enfance se feront finalement sous une pluie battante, et après avoir
dépassé Nevy-sur-Seille, la montée jusqu'au porche d'entrée de la mythique grotte jurassienne semble teintée de
résignation.
Ecarnot père et fils savent d'avance que le redoux et le mauvais temps persistants ne feront qu'augmenter le niveau
du siphon non loin de l'entrée.
Arrivés au pied de l'échelle, on constate que le niveau d'eau l'affleure et que chaque bloc est immergé. En se
baissant, on ne voit pas le passage vers la suite. Nous avions prévu une exploration de secours, donc on renonce à
se mouiller pour le plaisir.
Nous préférons explorer les diverticules de la zone d'entrée, défendus par quelques rampings ludiques mais parfois
étroits. C'est finalement satisfaits que nous sortons de la Borne aux cassots avec le sentiments d'avoir malgré tout
amélioré notre connaissance de cette cavité.
Rivière de la Baume (Chamole)
TPST : 4 heures
Après avoir rassuré Manu au sujet de notre repli météorologique, nous prenons la direction de Poligny
puis Chamole. Nous garons la voiture près de l'oratoire abondamment arrosé et dans une visibilité fort réduite.
Après avoir suivi la route forestière descendante, et en franchissant un fin ru, nous commençons l'escalade du
raide éboulis du porche d'entrée que nous équipons d'une corde naturellement appréciée.
La première partie de l'exploration se déroule dans des galeries fossiles abondamment garnies de gypse. Difficile
de placer ses pas sans craindre les dégâts !
Nous pensions explorer chaque recoin de cette première zone, mais la présence de petits buissons de gypse à
l'entrée d'une diaclase nous incite à renoncer.
Nous franchissons donc le court ramping qui permet l'accès à l'aval de la rivière. Pour Lionel et Paul
chaussés de bottes, la progression est rapide car le niveau d'eau est convenable.
Pour Antoine et Nicolas qui souhaitent éviter à l'aller de mouiller leur petons s'engage une longue séance
d'opposition peu difficile mais consommatrice d'énergie. Nous avions heureusement pris soin de préalablement
ingurgiter du jus de lapin afin d'assurer notre motivation.
Peu de problème d'itinéraire, une vire qu'on équipe d'une corde et quelques escalade plus loin, nous voilà au
terminus de notre journée : le point bas potentiellement ennoyable, qui de plus présente une zone concrétionnée.
C'est donc béats qui nous prenons le chemin inverse en direction du casse-croûte, du non-chocolat puis de la sortie
où la corde sera de nouveau bénie.
Nicolas Ecarnot