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Objectif : équipement de la cascade Récit du chamois : Dièdres, pentes d'éboulis, pieds de falaises et parois abruptes, voici notre royaume où seuls viennent nous déranger quelques rares faucons pèlerins et quelques très rares spéléologues. Tiens ! D'ailleurs avec ma petite famille, alors que nous broutions tranquillement l'herbe du plateau, 2 spéléos qui s'acheminent vers les falaises nous surprennent en plein déjeuner. Dans ces pentes qui me sont familières, je ne connais que 4 grottes qui peuvent être l'objet de leur convoitise : ils les nomment Bobignon, Sautelard et Esterpois. La quatrième, motus, ils ne l'ont pas encore trouvé ! Il me semble qu'ils se dirigent vers cette petite cavité où, 10 minutes auparavant, j'étais allé me rafraîchir les naseaux avec quelques autres chamois. Nous l'appelons la grotte aux fougères. L'accès vers cette plateforme est l'un des terrains de jeu favoris des plus jeunes d'entre nous car il permet de s'aguerrir aux franchissements de pentes raides et de gagner en confiance sur ses 4 sabots. Nous nous amusons à suivre discrètement ces 2 spéléos dans leur périple laborieux jusqu'à l'entrée de la grotte. Leurs pieds maladroits tâtonnent pour trouver un chemin en bas des falaises et leurs mains s'accrochent à de maigres et fragiles racines. Heureusement qu'ils utilisent des cordes pour descendre les pentes d'éboulis mais on dirait qu'il leur faut un temps infini avant de descendre sur leurs cordes. Peut être ont-ils peur ? En revanche, ils entrent sans crainte dans ces cavités qui sont pour nous l'objet de toutes les frayeurs et qui parfois crachent de l'eau en quantité. Alors que l'un d'eux disparaît dans la grotte pendant que son collègue installe une autre corde sur la mousse de la plateforme, je retourne sur le plateau rejoindre ma famille. Récit des spéléos : Arrivée sur les lieux vers 14H30. Manu surprend dans le pré une quinzaine de chamois, petits et grands, dans leur pelage brun clair de l'été. On retrouve facilement
notre " chêne-roseau " et Manu équipe cette belle verticale d'environ 20 mètres qui arrive en pied de falaise. JP
Participants : Manu, JP Accès par la cascade et retour vers le fond de la cavité pour tentative de désobstruction en haut de la diaclase terminale : 1 ou 2 tirs de pailles sans succès probant.
Participants : Manu, J.P, Vout² (S.C.L). Dans le but de réaliser un plan topographique le plus précis possible et ainsi avoir une meilleure vision du système de la Borne aux Cassots, nous poursuivons, le
G.S.J et le S.C.L, notre programme de relevés topographiques des développements explorés et qui s'avèrent, renseignements pris bien entendu, non topographiés. Aujourd'hui, c'est à l'extrémité de la galerie de l'Automne à Pékin découvert en son temps dans les années 80 par le G.R.S.B, que nous nous attaquons. Pas vraiment une partie de plaisir comme nous l'avons remarqué après une première visite en 2009. À ce propos je me permettrai un coup de gueule : Il devrait y avoir une obligation des clubs découvreurs d'assumer la topographie de leur découverte et pas seulement les secteurs facile. Ou bien cette première reviendrait effectivement à celui qui en fait la topo. C'est vrai quoi ! Déjà que les relevés sur le terrain c'est un peu astreignant ; travailler dans des secteurs tel que le fond du Nouveau Réseau ou le bout actuel de l'Automne à Pékin, c'est plutôt galère. De plus, tu sais que ce n'est pas de la découverte, alors mis à part le plaisir d'avoir un plan le plus précis possible et qui sera utile à tous les spéléos ; la motivation … Ceci étant réglé, retrouvons nos valeureux topographes engagés sur le chemin de la célébrité. Le passage du Shunt ayant été récemment remanié, c'est avec un plaisir certain et une joie non dissimulée que l'empruntent pour la première fois J.P et Vout². Souvenons-nous que leur athlétique stature les empêchaient de franchir l'étroiture terminale et que ces hardis explorateurs devaient crânement et résolument utiliser l'Attendrisseur pour rejoindre leurs camarades qui les attendaient en faisant la sieste de l'autre côté du passage. Bon bien sur, sans kits, ces derniers étant convoyés par shunt rapide. Au Carrefour de la Pomme, pause casse-croûte et observation de la rivière principale qui exsurge sous les blocs. Encore une opération de soumardage en vue dans un
temps futur. Escalade pour accéder à la Grande Cave où se dresse la tente de Manu, témoin du glorieux bivouac de l'escalade au Bout du Monde. Ensuite c'est la
grimpette pour atteindre la galerie de l'Automne à Pékin. Un secteur qui ne cesse de nous surprendre de par sa formation et ses dimensions. Ses caractéristiques
également, comme ces épais dépôts de décantations varvés, signe d'un remplissage total et impressionnant par l'eau. Ses soutirages aussi, autres signes d'une ancienne
ou récente activité aquatique sous jacente. Peut-être un nouvel étage comme pourrait le faire penser certains regards du plancher ? D'escalades en désescalades ; de remontées en descentes ; d'élargissements en étroitures et de conjonctures en hypothèses ; quelques heures plus tard nous arrivons
enfin au bout de notre épreuve. Sur le retour et dans la même galerie il y a bien aussi ce petit diverticule qui nous appelle d'une visite, mais après avoir jeté un
œil circonspect au départ argileux nous remettons cela à plus tard. De plus cette partie a été topographiée, signe que ce n'est peut-être pas si pénible que cela. Bon maintenant c'est le retour après une petite pause quatre heures ; tu parles il est 18 heures. L'Ancien et le gamin sont devant, les moyens derrière. Bilan : Vout²
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