Participants : Clément Gouot et D. Guyétand (SCSC), avec Manu Baud (SCL)

C’est peut être le grand jour, en ce jeudi après-midi.

Nous sommes 3 et bien motivés pour aller jeter un sort à cette fameuse étroiture qui m’a arrêté au sommet de la grande cheminée de la messe. Il y a de la première à la clef. Manu en invité, n’est pas arrivé les mains vides, puisqu’il a dans sa besace de quoi faire plus de bruit qu’un duo marteau-burin !

Il passe à la maison et nous filons retrouver Clément sur place. Ce dernier est déjà au trou, et quand nous le rencontrons, il déguste des merguez au barbecue, tout en surveillant Gally, la motopompe et le groupe électrogène, histoire de finir les 2 pompages entamés dans la semaine.

Nous pénétrons sous terre vers 15 h 30 et nous prévoyons une sortie vers 22 h environ. La suite du pompage a encore été efficace et nous pataugeons en portant les sacs au lieu de les faire flotter, comme quoi… Tout en progressant vers le fond, nous faisons une visite guidée pour Manu qui découvre les lieux. Malgré l’aspect boueux et étroit, il trouve la cavité non dénuée d’intérêt. Les cheminées ne coulent quasiment pas, c’est bon signe. Mes 2 compères sont en bas néo tandis que pour moi, comme je suis joueur, c’est soirée latex !

Et puis, arrivés au siphon de sable, coup de théâtre :
Celui-ci est plein à la gueule, et même plus ! Je suis consterné ! Dans le pire des cas, je m’imaginais le passer limite pontonière, mais là, il est amorcé sur presque 2 m de long et 30 cm de haut. C’est à n’y plus rien comprendre. Cris de rage ! Pourquoi ce printemps était il vide, et aujourd’hui bien rempli ? C’est vraiment mal barré pour la suite de la saison. Moi qui pensais que l’on allait pouvoir faire la géolocalisation du pont en surface avant l’hiver !

Après un bon moment passé à supputer des hypothèses sur la présence de toute cette eau, nous rebroussons chemin. Sur une idée de Manu, nous décidons de mettre en place un atelier « fabrication de petits cailloux », puisque non seulement nous avons du temps, mais aussi du matos et des gros cailloux qui nous pourrissent la vie à chaque fois. Donc, par deux fois, je ferais sous les conseils avisés de Manu, de la réduction de bloc, dont un de près de 500 kg. Efficace la technique McDo ! Surtout dans une roche dure et compacte comme ici. Elle va ouvrir de belles perspectives prochainement.

Mais l’heure tourne, et nous remballons nos 3 kits pour regagner la sortie, mouillés et aussi sales que des marcassins. Une fois dehors, nous remettons le pompage en route, et c’est sur ces entre faits que François arrive aux nouvelles, étonné de nous voir dehors de si bonne heure.

Nous resterons une bonne heure encore, occupés à ranger et laver le matos en sortie de pompe et à manger le reste des merguez. Ensuite gros déménagement avec brouette et sac aux dos en 2 voyages. A l’heure où je tape ces lignes, météo France annonce une semaine prochaine sous un déluge, glups !

Un grand merci à Manu pour le coup de main, ainsi qu'au SCL et Vout Vout pour le "matos" cèdé à prix d'amis.